Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
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Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
Trouvé(e) Entre Chien Et Loup
Nataku ne savait pas où aller.
C’était bien joli de vouloir repartir sur les routes, avec un sac à dos pour seul bagage, mais elle n’était plus la jeune adolescence écervelée qu’elle était ; elle savait que sans un plan, ou ne serait-ce qu’une première destination, elle ne ferait pas long feu.
Oh, ce n’était pas les affaires mystérieuses qui manquaient… Et justement, il y en avait pas mal, mais elle n’avait pas le temps de se décider que l’affaire était réglée par des Hunters. Ils étaient sacrément bien organisés il fallait dire, plus forts que jamais… Du coup, ça ne lui laissait pas beaucoup de marche de manœuvre. Pour un début, elle préférait éviter de se frotter aux professionnels, elle avait une réputation auprès d’eux, et leur faire savoir d’entrée de jeu qu’elle était de retour dans le circuit lui ferait manquer certaines occasions… Pour le moment, elle fera profil bas. Elle ira à leur rencontre lorsque ce sera nécessaire.
Et la voilà, arpentant les rues d’un pas calme et régulier, en mangeant un hot dog. Il lui restait encore un peu d’argent de son dernier petit boulot de l’été, elle pouvait encore tenir quelques jours, voire quelques semaines en se serrant la ceinture, avant de ne plus avoir que de quoi se payer un billet d’avion. Oh, elle devait vérifier son passeport aussi, en passant.
Oui parce que voyager clandestinement, c’était drôle un moment, mais des fois c’était pas la peine quoi.
En y repensant, elle avait encore son appartement. Un sympathique pied-à-terre sans aucun doute, mais était-ce réellement nécessaire ? Elle n’avait pas vraiment d’affaires, et au pire elle pouvait toujours demander à Saeko de garder ses trois cartons dans sa cave.
Bon sang, et dire qu’elle était déjà fiancée… La brune soupira, pourquoi avait-elle déjà l’impression d’être une vieille fille alors qu’elle n’avait que dix-neuf ans ?! Il est vrai que le trauma faire mûrir plus vite, mais à ce point…
En passant elle remarqua un chiot en train de grignoter quelque chose au coin d’une vitrine, elle s’arrêta. Se baissant, elle lui tapota la tête gentiment, remarquant qu’il se retournait vers elle en sortant la langue ; elle en sourit. Il avait l’air en bonne santé, c’était bon signe. Il ne semblait pas avoir de maitre, mais l’un des commerçants aux alentours devait régulièrement lui donner à manger. Tout de même, elle coupa un bout de son sandwich avec les ongles et le lui tendit. Elle l’observa n’en faire qu’une bouchée avec un regard doux, le laissant lui lécher les doigts.
Elle se releva en arrangeant sa jupe, s’apprêtant à continuer son chemin. Ca faisait longtemps qu’elle n’avait pas serré un mignon petit animal contre elle. Peut-être qu’elle devrait passer au neko cafe… ?
C’était bien joli de vouloir repartir sur les routes, avec un sac à dos pour seul bagage, mais elle n’était plus la jeune adolescence écervelée qu’elle était ; elle savait que sans un plan, ou ne serait-ce qu’une première destination, elle ne ferait pas long feu.
Oh, ce n’était pas les affaires mystérieuses qui manquaient… Et justement, il y en avait pas mal, mais elle n’avait pas le temps de se décider que l’affaire était réglée par des Hunters. Ils étaient sacrément bien organisés il fallait dire, plus forts que jamais… Du coup, ça ne lui laissait pas beaucoup de marche de manœuvre. Pour un début, elle préférait éviter de se frotter aux professionnels, elle avait une réputation auprès d’eux, et leur faire savoir d’entrée de jeu qu’elle était de retour dans le circuit lui ferait manquer certaines occasions… Pour le moment, elle fera profil bas. Elle ira à leur rencontre lorsque ce sera nécessaire.
Et la voilà, arpentant les rues d’un pas calme et régulier, en mangeant un hot dog. Il lui restait encore un peu d’argent de son dernier petit boulot de l’été, elle pouvait encore tenir quelques jours, voire quelques semaines en se serrant la ceinture, avant de ne plus avoir que de quoi se payer un billet d’avion. Oh, elle devait vérifier son passeport aussi, en passant.
Oui parce que voyager clandestinement, c’était drôle un moment, mais des fois c’était pas la peine quoi.
En y repensant, elle avait encore son appartement. Un sympathique pied-à-terre sans aucun doute, mais était-ce réellement nécessaire ? Elle n’avait pas vraiment d’affaires, et au pire elle pouvait toujours demander à Saeko de garder ses trois cartons dans sa cave.
Bon sang, et dire qu’elle était déjà fiancée… La brune soupira, pourquoi avait-elle déjà l’impression d’être une vieille fille alors qu’elle n’avait que dix-neuf ans ?! Il est vrai que le trauma faire mûrir plus vite, mais à ce point…
En passant elle remarqua un chiot en train de grignoter quelque chose au coin d’une vitrine, elle s’arrêta. Se baissant, elle lui tapota la tête gentiment, remarquant qu’il se retournait vers elle en sortant la langue ; elle en sourit. Il avait l’air en bonne santé, c’était bon signe. Il ne semblait pas avoir de maitre, mais l’un des commerçants aux alentours devait régulièrement lui donner à manger. Tout de même, elle coupa un bout de son sandwich avec les ongles et le lui tendit. Elle l’observa n’en faire qu’une bouchée avec un regard doux, le laissant lui lécher les doigts.
Elle se releva en arrangeant sa jupe, s’apprêtant à continuer son chemin. Ca faisait longtemps qu’elle n’avait pas serré un mignon petit animal contre elle. Peut-être qu’elle devrait passer au neko cafe… ?
Codage par Libella sur Graphiorum
Re: Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
À la recherche d'un nouveau maître
J'étais apeuré, tétanisé, complètement perdu. Que devais-je faire ? Je venais de tuer mon maître, même si je ne connaissais pas beaucoup le monde des humains je savais très bien à quel point ils pouvaient être cruels. Je devais faire quelque chose mais je n'y arriverais certainement pas tout seul... Il me faut de l'aide, il me faut quelqu'un avec qui on pourra se protéger mutuellement. Il ne faut pas que quelqu'un me choisisse, cette fois-ci, c'est à moi de choisir mon maître. BOUM ! Puis c'est quoi ce bordel ? Je n'arrête pas de me casser la gueule dès que je marche ! J'essaye de protéger cette machine du mieu que je pouvais. D'après ce que j'ai pu voir selon leur réaction, elle sortait de l'ordinaire et cela m'a permit d'être libre. Mais vite, je t'en supplie nouveau maître montre toi ! Sinon je ne pourrais pas en profiter bien longtemps ! BAM !
La violence de mes chutes font tomber mes vêtements de plus en plus en lambeaux, cela montre encore plus mes ecchymoses, mes cicatrices et mes plaies qui s'ouvrent de plus en plus. Si je continue à ce train là, on tentera de m'empêcher à tout prix de poursuivre ma route. Je ne sais même pas où je suis ni où je vais. Mon maître me laissait tout le temps à l'intérieur de son logement, je pissais et chiait par terre... Bordel où est-ce que je suis... OÙ EST-CE QUE JE SUIS ?! BOUM !!
Je croise plein d'humains, ils me regardent bizarrement, je sens qu'ils ne seraient pas prêts à m'accueillir... Nouveau maître... Est-ce que tu existes ? Je t'en supplie, je t'en prie, je t'en implore... Existe ! J'ai besoin de toi, j'ai besoin de quelqu'un pouvant me croire et me faire confiance. Je te donnerais absolument tout en échange s'il le faut. Tu seras épargné de la solitude jusqu'à la fin de nos jours. Alors je t'en supplie... MONTRE TOI !! BAM !!!
Merde... Je n'arrive plus à me lever... Tout ce que je vois c'est un chiot apeuré avec un petit morceau de sandwich... Il est terrifié de ma présence... Pourquoi ? Tu n'as pas à avoir peur mon ami...
- N'ai pas peur, je suis juste un chien malchanceux... Adieu. Dis-je dans mon langage naturel avant de perdre conscience.
Le chiot apeuré était soudainement devenu un chiot en état d'alerte. Il posait ses deux pattes sur moi avant d'aboyer de détresse à la jeune fille qui lui avait donné un morceau de sandwich.
- Aide le ! Par pitié aide le ! Disait-il en aboyant.
La violence de mes chutes font tomber mes vêtements de plus en plus en lambeaux, cela montre encore plus mes ecchymoses, mes cicatrices et mes plaies qui s'ouvrent de plus en plus. Si je continue à ce train là, on tentera de m'empêcher à tout prix de poursuivre ma route. Je ne sais même pas où je suis ni où je vais. Mon maître me laissait tout le temps à l'intérieur de son logement, je pissais et chiait par terre... Bordel où est-ce que je suis... OÙ EST-CE QUE JE SUIS ?! BOUM !!
Je croise plein d'humains, ils me regardent bizarrement, je sens qu'ils ne seraient pas prêts à m'accueillir... Nouveau maître... Est-ce que tu existes ? Je t'en supplie, je t'en prie, je t'en implore... Existe ! J'ai besoin de toi, j'ai besoin de quelqu'un pouvant me croire et me faire confiance. Je te donnerais absolument tout en échange s'il le faut. Tu seras épargné de la solitude jusqu'à la fin de nos jours. Alors je t'en supplie... MONTRE TOI !! BAM !!!
Merde... Je n'arrive plus à me lever... Tout ce que je vois c'est un chiot apeuré avec un petit morceau de sandwich... Il est terrifié de ma présence... Pourquoi ? Tu n'as pas à avoir peur mon ami...
- N'ai pas peur, je suis juste un chien malchanceux... Adieu. Dis-je dans mon langage naturel avant de perdre conscience.
Le chiot apeuré était soudainement devenu un chiot en état d'alerte. Il posait ses deux pattes sur moi avant d'aboyer de détresse à la jeune fille qui lui avait donné un morceau de sandwich.
- Aide le ! Par pitié aide le ! Disait-il en aboyant.
Re: Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
Trouvé(e) Entre Chien Et Loup
…Elle allait reprendre son chemin quand elle vit le chiot revenir vers elle, l’air paniqué. Elle fronça les sourcils, s’approchant pour se pencher vers lui.
« Qu’est-ce qu’il y a ? »
Le chiot aboya quelques fois avant de faire demi-tour, alors qu’elle le suivait jusqu’au coin de la rue où elle remarqua rapidement quelques personnes fixant le sol d’un air perplexe. Les poussant rapidement, elle vit alors un homme à terre. Elle aurait bien pensé à les engueuler pour n’avoir rien fait pour l’aider mais elle préféra se précipiter vers lui pour le retourner et vérifier à quel point son état était grave.
« Hey, hey… » Elle le secoua doucement pour le refaire prendre conscience, « Tu m’entends ? »
Elle remarqua en même temps les blessures et autres ecchymoses constellant la peau dévoilée par ses vêtements en lambeaux. Elle serra les dents en plissant les yeux ; qu’est-ce qui avait pu lui arriver ?
Elle pensa à appeler les secours, mais quelque chose (son expérience ?) le lui déconseillait. Quelque chose était différent à propos de cet homme…
Sans oublier le chiot qui était venu la chercher, ce qui n’était vraiment pas commun. Se connaissaient-ils ? Peut-être que c’était ce gars qui lui donnait à manger. Quoi qu’il en était, elle devait l’aider. Elle déroula ses bras serrés autour de la machine en faisant attention à ses blessures (et ses tatouages sanglants ?) et se saisit de l’appareil d’une main. D’une autre, elle se débrouilla pour faire passer un bras de l’homme autour de ses épaules pour le soutenir. Avec quelques difficultés elle parvint à se mettre debout, remerciant ses muscles dorsaux et ses années d’entrainement, et se mit en chemin vers son appartement qui, heureusement, n’était pas bien loin.
Le poids du corps inerte et de la machine pesèrent rapidement sur ses épaules et elle dût faire plusieurs pauses, accueillant l’aide d’un passant qui lui proposa également d’appeler les secours mais elle déclina.
« Non vous en faites pas…C’est un ami à moi, il a juste été pris dans une sale bagarre… » Elle croisa les doigts pour qu’il ne regarde pas sa charge de plus près, mais elle pensait les vêtements déchirés et les bleus sur le visage convaincants.
Elle arriva bientôt en face de son bâtiment, rassurant l’âme charitable qu’elle s’en sortirait, et se débrouilla pour monter les marches du premier étage sans tomber. Elle s’arrêta devant sa porte et dût poser la machine pour fouiller dans sa poche à la recherche des clés, et lâcha le plus grand des soupirs en passant le seuil de l’entrée.
Avec tout ça, il avait pas intérêt à être un salaud ou il serait foutu dehors fissa à grand coup de lance dans le cul.
« Qu’est-ce qu’il y a ? »
Le chiot aboya quelques fois avant de faire demi-tour, alors qu’elle le suivait jusqu’au coin de la rue où elle remarqua rapidement quelques personnes fixant le sol d’un air perplexe. Les poussant rapidement, elle vit alors un homme à terre. Elle aurait bien pensé à les engueuler pour n’avoir rien fait pour l’aider mais elle préféra se précipiter vers lui pour le retourner et vérifier à quel point son état était grave.
« Hey, hey… » Elle le secoua doucement pour le refaire prendre conscience, « Tu m’entends ? »
Elle remarqua en même temps les blessures et autres ecchymoses constellant la peau dévoilée par ses vêtements en lambeaux. Elle serra les dents en plissant les yeux ; qu’est-ce qui avait pu lui arriver ?
Elle pensa à appeler les secours, mais quelque chose (son expérience ?) le lui déconseillait. Quelque chose était différent à propos de cet homme…
Sans oublier le chiot qui était venu la chercher, ce qui n’était vraiment pas commun. Se connaissaient-ils ? Peut-être que c’était ce gars qui lui donnait à manger. Quoi qu’il en était, elle devait l’aider. Elle déroula ses bras serrés autour de la machine en faisant attention à ses blessures (et ses tatouages sanglants ?) et se saisit de l’appareil d’une main. D’une autre, elle se débrouilla pour faire passer un bras de l’homme autour de ses épaules pour le soutenir. Avec quelques difficultés elle parvint à se mettre debout, remerciant ses muscles dorsaux et ses années d’entrainement, et se mit en chemin vers son appartement qui, heureusement, n’était pas bien loin.
Le poids du corps inerte et de la machine pesèrent rapidement sur ses épaules et elle dût faire plusieurs pauses, accueillant l’aide d’un passant qui lui proposa également d’appeler les secours mais elle déclina.
« Non vous en faites pas…C’est un ami à moi, il a juste été pris dans une sale bagarre… » Elle croisa les doigts pour qu’il ne regarde pas sa charge de plus près, mais elle pensait les vêtements déchirés et les bleus sur le visage convaincants.
Elle arriva bientôt en face de son bâtiment, rassurant l’âme charitable qu’elle s’en sortirait, et se débrouilla pour monter les marches du premier étage sans tomber. Elle s’arrêta devant sa porte et dût poser la machine pour fouiller dans sa poche à la recherche des clés, et lâcha le plus grand des soupirs en passant le seuil de l’entrée.
Avec tout ça, il avait pas intérêt à être un salaud ou il serait foutu dehors fissa à grand coup de lance dans le cul.
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Re: Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
Maître...sse ?
Je me réveillais doucement mais sûrement avec un certain mal de crâne. À peine les yeux ouverts je voyais un plafond avec une lampe que je ne connaissais pas. Je n'avais pas l'air d'être chez mon maître donc ce que j'ai vécu n'était pas un rêve. Cette information était validée quand j'avais relevé mon bras pour observer ma main. Elle était plein d'écorchures. Où étais-je ? Je voulais bouger mais mon corps me plaquait au sol, il était beaucoup trop endolori. La seule chose positive, c'était que cet endroit avait un doux parfum contrairement à cette odeur de clope et de marijuana qui régnait chez mon maître. Mais il y avait aussi le fait que j'étais allongé dans un endroit confortable et que j'étais entouré d'une petite chaleur agréable. Je touchais donc au niveau de mon torse pour sentir une sorte de tissu tout doux. L'ambiance était calme, j'étais sûrement en sécurité. Ça voudrait donc dire que quelqu'un m'a secouru ?
MERDE ! LA MACHINE ! Pensais-je en me relevant brusquement pour finalement tomber du canapé et me retrouver à terre. Malgré la douleur, je me relevais aussi bien que possible pour finalement tenir à peine debout. Quand je suis passé devant un miroir j'ai pu voir ma tête... J'étais bel et bien humain, incroyable. Et j'avais des sortes de papiers sur tout mon corps. De mémoire, mes blessures se trouvent en dessous mais je n'avais pas mal, la douleur était presque absente. Donc dans le doute j'ai laissé ces papiers. Puis en me baladant je voyais la décoration, je ne m'y attardais pas vraiment... Où est la machine ?
C'est une fois face à l'entrée que j'avais pu la retrouver, ouf elle était intacte. Bon... Qui m'avait ramené ici ? Je cherchais la personne qui avait prit la responsabilité de mon cas mais je ne la voyais nulle part... Puis finalement j'entendais une porte s'ouvrir. Sans réfléchir je fonçais aussi vite que je pouvais me le permettre pour finalement tomber sur une jeune femme. M'avait-elle sauvé ? Était-ce elle ma maîtresse désormais ? Le coeur enjoué et soulagé, je voulais absolument la remercier du fond de mon coeur, alors je la prenais rapidement mais tendrement dans mes bras en lui parlant d'une voix chaleureuse.
- Wouf !
MERDE ! Humain ou pas je n'arrive pas à parler leur langue, je connais que mon moyen de communication natal. Quelle plaie ! J'espère qu'elle ne va pas me prendre pour un fou !
MERDE ! LA MACHINE ! Pensais-je en me relevant brusquement pour finalement tomber du canapé et me retrouver à terre. Malgré la douleur, je me relevais aussi bien que possible pour finalement tenir à peine debout. Quand je suis passé devant un miroir j'ai pu voir ma tête... J'étais bel et bien humain, incroyable. Et j'avais des sortes de papiers sur tout mon corps. De mémoire, mes blessures se trouvent en dessous mais je n'avais pas mal, la douleur était presque absente. Donc dans le doute j'ai laissé ces papiers. Puis en me baladant je voyais la décoration, je ne m'y attardais pas vraiment... Où est la machine ?
C'est une fois face à l'entrée que j'avais pu la retrouver, ouf elle était intacte. Bon... Qui m'avait ramené ici ? Je cherchais la personne qui avait prit la responsabilité de mon cas mais je ne la voyais nulle part... Puis finalement j'entendais une porte s'ouvrir. Sans réfléchir je fonçais aussi vite que je pouvais me le permettre pour finalement tomber sur une jeune femme. M'avait-elle sauvé ? Était-ce elle ma maîtresse désormais ? Le coeur enjoué et soulagé, je voulais absolument la remercier du fond de mon coeur, alors je la prenais rapidement mais tendrement dans mes bras en lui parlant d'une voix chaleureuse.
- Wouf !
MERDE ! Humain ou pas je n'arrive pas à parler leur langue, je connais que mon moyen de communication natal. Quelle plaie ! J'espère qu'elle ne va pas me prendre pour un fou !
Re: Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
Trouvé(e) Entre Chien Et Loup
Nataku s’essuya le front une fois tous les bandages appliqués sur les plus grosses plaies. Elle ignorait ce qui s’était passé mais c’était pas anodin. Et puis ces tatouages… Ils avaient l’air frais, et avec la machine à tatouer… Il devait y avoir une histoire derrière ça, mais ça pouvait attendre le réveil du gars.
Un gars avec une tête pas anodine non plus pour le coup. Le genre de grand brun ténébreux hyper populaire avec les filles, ceux qu’elle évitait parce qu’ils se la pétaient trop en mode "regardez comme je suis dark". Mais ce mec lui donnait une impression différente. Au moins il avait pas trop une tête de connard, c’était déjà ça…
Elle soupira et se releva du bord du canapé, allant se laver les mains du sang séché avec lequel elle s’était tâchée en le soignant. Encore heureux qu’elle avait de l’expérience avec ça aussi, si elle était allé à l’hôpital pour chaque blessure qu’elle avait eu elle en serait pas sortie.
S’ennuyant soudainement, elle fit trois fois le tour de son appartement, remarquant deux nouveaux craquellements sur le mur droit de sa chambre (joyeux), puis décida qu’elle pouvait bien laisser son invité seul quelques instants, le temps d’aller lui chercher quelque chose à manger ; elle supposait qu’il aurait faim à son réveil. C’était une bonne hôte, non ?
Elle remit son sweat, vérifia son argent de poche et quitta l’appartement, veillant à fermer à clef –sait-on jamais– et descendit.
Sur le chemin elle tenta de faire le point de la situation dans sa tête. Elle marchait dans la rue, puis vit un chiot à qui elle donna à manger, chien qui revint plus tard la chercher pour aider un homme à terre en sang serrant une grosse machine contre lui… Mouais, pas grand-chose, hélas, à part un rapport certain avec les tatouages et un autre bien moins certain avec le chien, elle n’avait rien de concret. Tout dépendrait donc de ce que le grand dadais ténébreux aurait à lui dire à son réveil. Enfin tout… Au pire elle mènera sa petite enquête, ça sera un échauffement avant le vrai boulot qui l’attendait au début de son périple.
Elle récupéra sa commande, paya et quitta le fast food d’un pas tranquille. Elle aurait pu se presser, mais elle n’avait étrangement pas de mauvais pressentiment concernant ce gars. Et puis dans l’état où il était, elle doutait qu’il puisse faire grand-chose à part ramper jusqu’au frigo –vide– et s’écrouler de déception. Au pire se hisser jusqu’à l’étagère pour trouver des céréales…
Elle soupira à nouveau. Elle n’avait certes pas de mauvais pressentiment, mais elle sentait tout de même qu’elle s’embarquait dans quelque chose de pas tout simple…
Remontant mollement les escaliers, elle déverrouilla sa porte et posa un pied à l’intérieur… Pour atterrir dans des bras musclés et quelque peu étouffants ?!
« Wouf ! »
Wouf ? Wouf ?! Mais c’était un chien ou quoi ?! Elle gigota pour tenter de se défaire de la prise (qu’il était grand ce con), se rappelant rapidement de son état et grognant sourdement contre son torse.
« Hey, tu peux me lâcher ? » Dans une tentative désespérée, elle releva le sachet qu’elle avait dans la main. « …J’t’ai ramené un sandwich ? »
Un gars avec une tête pas anodine non plus pour le coup. Le genre de grand brun ténébreux hyper populaire avec les filles, ceux qu’elle évitait parce qu’ils se la pétaient trop en mode "regardez comme je suis dark". Mais ce mec lui donnait une impression différente. Au moins il avait pas trop une tête de connard, c’était déjà ça…
Elle soupira et se releva du bord du canapé, allant se laver les mains du sang séché avec lequel elle s’était tâchée en le soignant. Encore heureux qu’elle avait de l’expérience avec ça aussi, si elle était allé à l’hôpital pour chaque blessure qu’elle avait eu elle en serait pas sortie.
S’ennuyant soudainement, elle fit trois fois le tour de son appartement, remarquant deux nouveaux craquellements sur le mur droit de sa chambre (joyeux), puis décida qu’elle pouvait bien laisser son invité seul quelques instants, le temps d’aller lui chercher quelque chose à manger ; elle supposait qu’il aurait faim à son réveil. C’était une bonne hôte, non ?
Elle remit son sweat, vérifia son argent de poche et quitta l’appartement, veillant à fermer à clef –sait-on jamais– et descendit.
Sur le chemin elle tenta de faire le point de la situation dans sa tête. Elle marchait dans la rue, puis vit un chiot à qui elle donna à manger, chien qui revint plus tard la chercher pour aider un homme à terre en sang serrant une grosse machine contre lui… Mouais, pas grand-chose, hélas, à part un rapport certain avec les tatouages et un autre bien moins certain avec le chien, elle n’avait rien de concret. Tout dépendrait donc de ce que le grand dadais ténébreux aurait à lui dire à son réveil. Enfin tout… Au pire elle mènera sa petite enquête, ça sera un échauffement avant le vrai boulot qui l’attendait au début de son périple.
Elle récupéra sa commande, paya et quitta le fast food d’un pas tranquille. Elle aurait pu se presser, mais elle n’avait étrangement pas de mauvais pressentiment concernant ce gars. Et puis dans l’état où il était, elle doutait qu’il puisse faire grand-chose à part ramper jusqu’au frigo –vide– et s’écrouler de déception. Au pire se hisser jusqu’à l’étagère pour trouver des céréales…
Elle soupira à nouveau. Elle n’avait certes pas de mauvais pressentiment, mais elle sentait tout de même qu’elle s’embarquait dans quelque chose de pas tout simple…
Remontant mollement les escaliers, elle déverrouilla sa porte et posa un pied à l’intérieur… Pour atterrir dans des bras musclés et quelque peu étouffants ?!
« Wouf ! »
Wouf ? Wouf ?! Mais c’était un chien ou quoi ?! Elle gigota pour tenter de se défaire de la prise (qu’il était grand ce con), se rappelant rapidement de son état et grognant sourdement contre son torse.
« Hey, tu peux me lâcher ? » Dans une tentative désespérée, elle releva le sachet qu’elle avait dans la main. « …J’t’ai ramené un sandwich ? »
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Re: Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
Entre chien et humain
Alors que je serrais ma nouvelle maîtresse tendrement dans mes bras, mon coeur lui, devenait extrêmement léger. C'est donc ça qu'il se passe quand on se sent tiré d'affaire ? Quand on se sent léger ? Quel sentiment agréable. J'espérais que ce soit la même chose pour ma maîtresse bien que je sais que des humains pouvaient mettre un peu de temps à s'attacher à des animaux mais peu importe, j'attendrais le temps qu'il faudra. Et alors que je me perdais dans mes pensées, la réalité revenait brusquement.
- Hey, tu peux me lâcher ?
Oh... L'aurais-je brusqué ou vexé ? Mince... Je devais vite me rattraper, je ne souhaitais vraiment pas qu'une relation entre humain et animal commence de cette manière. Mince, que dois-je faire ? Que dois-je faire ? Que dois-je faire ? Soudain, elle relevait un sachet dégageant une bonne odeur.
- …J’t’ai ramené un sandwich ?
Q... QUOI ? OH LA LA ! MAIS NON ! JE L'AI PAS BRUSQUÉ DU TOUT ! ELLE NE M'EN VEUT PAS NON PLUS ! ELLE A MÊME RAMENÉ DE QUOI MANGER ! C'est ce que je pensais avant même de me rendre compte que j'étais en train de courir tout autour d'elle en attendant qu'elle dépose la nourriture sur le s... sur la table ? Je la voyais attendre que je m'installe face à elle et c'est ce que j'avais essayé de faire. Mais je me sentais bizarre ainsi, quand je prenais mon repas, tout tombait. Comment elle s'y prenait pour tenir sa nourriture ?... Tant pis, j'avais déjà aboyé comme un chien et elle ne m'avait pas prit pour un fou... Alors il était temps que je lui montre ma véritable nature. Je faisais tomber ma nourriture au sol avec mes dents avant de me mettre à quatre pattes pour tout dévorer sans savourer comme elle pouvait le faire. Pire même, désorienté sans ma queue... Je m'étais retrouvé à faire le poirier en mangeant sans même y faire attention. Les mauvaises habitudes avaient la peau dur...
Une fois le repas terminé, je me rapprochais de ma maîtresse avant de m'asseoir au sol face à elle et de finalement déposer ma tête sur ses jambes en signe de gratitude. Afin d'au moins pouvoir l'orienter ou au moins l'aider dans sa compréhension, je m'étais décidé de dire la seule chose dont je me souvenais du langage humain. Quelque chose que j'entendais tous les jours.
- M... Ma... K... Ku... B... B-b... Bex...
Allait-elle comprendre ? J'avais le pressentiment que oui, je ne sentais pas de mauvaises intentions venant de sa part et mon instinct me racontait qu'elle connaissait plus que le simple monde humain. Qu'elle avait déjà eu à faire face de l'autre côté. J'espérais avoir raison !
- Hey, tu peux me lâcher ?
Oh... L'aurais-je brusqué ou vexé ? Mince... Je devais vite me rattraper, je ne souhaitais vraiment pas qu'une relation entre humain et animal commence de cette manière. Mince, que dois-je faire ? Que dois-je faire ? Que dois-je faire ? Soudain, elle relevait un sachet dégageant une bonne odeur.
- …J’t’ai ramené un sandwich ?
Q... QUOI ? OH LA LA ! MAIS NON ! JE L'AI PAS BRUSQUÉ DU TOUT ! ELLE NE M'EN VEUT PAS NON PLUS ! ELLE A MÊME RAMENÉ DE QUOI MANGER ! C'est ce que je pensais avant même de me rendre compte que j'étais en train de courir tout autour d'elle en attendant qu'elle dépose la nourriture sur le s... sur la table ? Je la voyais attendre que je m'installe face à elle et c'est ce que j'avais essayé de faire. Mais je me sentais bizarre ainsi, quand je prenais mon repas, tout tombait. Comment elle s'y prenait pour tenir sa nourriture ?... Tant pis, j'avais déjà aboyé comme un chien et elle ne m'avait pas prit pour un fou... Alors il était temps que je lui montre ma véritable nature. Je faisais tomber ma nourriture au sol avec mes dents avant de me mettre à quatre pattes pour tout dévorer sans savourer comme elle pouvait le faire. Pire même, désorienté sans ma queue... Je m'étais retrouvé à faire le poirier en mangeant sans même y faire attention. Les mauvaises habitudes avaient la peau dur...
Une fois le repas terminé, je me rapprochais de ma maîtresse avant de m'asseoir au sol face à elle et de finalement déposer ma tête sur ses jambes en signe de gratitude. Afin d'au moins pouvoir l'orienter ou au moins l'aider dans sa compréhension, je m'étais décidé de dire la seule chose dont je me souvenais du langage humain. Quelque chose que j'entendais tous les jours.
- M... Ma... K... Ku... B... B-b... Bex...
Allait-elle comprendre ? J'avais le pressentiment que oui, je ne sentais pas de mauvaises intentions venant de sa part et mon instinct me racontait qu'elle connaissait plus que le simple monde humain. Qu'elle avait déjà eu à faire face de l'autre côté. J'espérais avoir raison !
Re: Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
Trouvé(e) Entre Chien Et Loup
Il avait fini par la lâcher, même si elle remarqua une lueur paniquée dans ses yeux… Dorés ? Mais qui passa rapidement lorsqu’il aperçut ce qu’elle tenait. Bon bah il avait faim, supposa-t-elle.
Elle entra complètement, fermant derrière elle et se dirigea vers la cuisine juste à côté pour poser le sandwich sur la table, en même temps que le grand dadais tournait autour d’elle, tout agité. Mais c’était quoi son problème, il était shooté à l’adrénaline ? Il avait fumé un truc ?? Elle décida de faire un pas en arrière pour observer sa réaction. Elle le vit s’installer, inconfortable, et visiblement pas capable de manger correctement. O…kay ? Alors ça c’était inattendu. Quoique peut-être pas autant que le fait qu’il fasse carrément tomber sa nourriture par terre pour la manger en faisant le poirier ?! Là Nataku n’y comprenait vraiment plus rien. Elle avait affaire à un chien là c’était pas possible !!
Quand bien même, elle ne l’interrompit pas, tirant une chaise vers elle pour s’asseoir juste à côté de lui, l’observant toujours. Un chien okay, mais le poirier ? Peut-être qu’il avait un problème d’équilibre… La queue ? Uhhh…
Le pire était probablement qu’elle n’était même pas si étonnée que ça. Avec ce qu’elle avait vu c’était pas étonnant, mais quand même. Un gars qui s’était trouvé là par hasard, qui apparemment avait de fortes chances d’être un chien et c’était pile tombé sur elle ? C’était le destin. Ou le karma.
Il finit de manger, visiblement content, avant de s’approcher vers elle, s’assoir par terre et poser la tête sur ses jambes.
« gUH- »
Elle le fixa un instant, ne sachant comment réagir. Chien ou non, il n’avait vraiment pas l’air méchant, c’était même tout le contraire. Que pouvait-elle faire ? Elle n’allait pas le jeter dehors, dans son état… Elle passa maladroitement une main dans ses cheveux, en détournant les yeux. Elle s’apprêtait à dire quelque chose (tenter d’éclairer la situation ? Mais la comprenait-il seulement ?), mais il la devança.
« M... Ma... K... Ku... B... B-b... Bex... »
Elle baissa les yeux vers lui. « Makubex ? C’est ton nom ? » Malgré la situation, elle fit de son mieux pour user d’une voix calme et…Rassurante ? Bon sang, elle était pas douée pour ce genre de choses. Elle continua de lui caresser les cheveux, réfléchissant.
Si en effet c’était un chien, alors ça ne serait pas la première fois qu’elle était face à un cas de transformation. Mais cela venait généralement de pouvoirs, et les deux cas qu’elle avait pu observer étaient dotés d’intelligence humaine, et donc savaient parler, ce qui ne semblait pas être le cas de Makubex (elle devait l’avouer, ça sonnait plutôt bien comme nom. Pas vraiment celui d’un chien cela dit). Dans ce cas, peut-être que cela avait une origine extérieure ? Et depuis quand était-il dans cet état ?
Quoi qu’il en fut, d’après ses blessures, on avait dû le maltraiter, et Nataku n’aimait pas ça ; pas du tout. C’était sûrement pire s’il n’était pas humain. Sa caresse s’intensifia, sans se faire désagréable. Elle tenta alors.
« Dis, Makubex… Tu me comprends ? »
S’il ne pouvait pas parler, ça serait déjà bien qu’il puisse saisir ce qu’elle lui disait. Sinon… Elle soupira. Ça risquait d’être long…
Elle entra complètement, fermant derrière elle et se dirigea vers la cuisine juste à côté pour poser le sandwich sur la table, en même temps que le grand dadais tournait autour d’elle, tout agité. Mais c’était quoi son problème, il était shooté à l’adrénaline ? Il avait fumé un truc ?? Elle décida de faire un pas en arrière pour observer sa réaction. Elle le vit s’installer, inconfortable, et visiblement pas capable de manger correctement. O…kay ? Alors ça c’était inattendu. Quoique peut-être pas autant que le fait qu’il fasse carrément tomber sa nourriture par terre pour la manger en faisant le poirier ?! Là Nataku n’y comprenait vraiment plus rien. Elle avait affaire à un chien là c’était pas possible !!
Quand bien même, elle ne l’interrompit pas, tirant une chaise vers elle pour s’asseoir juste à côté de lui, l’observant toujours. Un chien okay, mais le poirier ? Peut-être qu’il avait un problème d’équilibre… La queue ? Uhhh…
Le pire était probablement qu’elle n’était même pas si étonnée que ça. Avec ce qu’elle avait vu c’était pas étonnant, mais quand même. Un gars qui s’était trouvé là par hasard, qui apparemment avait de fortes chances d’être un chien et c’était pile tombé sur elle ? C’était le destin. Ou le karma.
Il finit de manger, visiblement content, avant de s’approcher vers elle, s’assoir par terre et poser la tête sur ses jambes.
« gUH- »
Elle le fixa un instant, ne sachant comment réagir. Chien ou non, il n’avait vraiment pas l’air méchant, c’était même tout le contraire. Que pouvait-elle faire ? Elle n’allait pas le jeter dehors, dans son état… Elle passa maladroitement une main dans ses cheveux, en détournant les yeux. Elle s’apprêtait à dire quelque chose (tenter d’éclairer la situation ? Mais la comprenait-il seulement ?), mais il la devança.
« M... Ma... K... Ku... B... B-b... Bex... »
Elle baissa les yeux vers lui. « Makubex ? C’est ton nom ? » Malgré la situation, elle fit de son mieux pour user d’une voix calme et…Rassurante ? Bon sang, elle était pas douée pour ce genre de choses. Elle continua de lui caresser les cheveux, réfléchissant.
Si en effet c’était un chien, alors ça ne serait pas la première fois qu’elle était face à un cas de transformation. Mais cela venait généralement de pouvoirs, et les deux cas qu’elle avait pu observer étaient dotés d’intelligence humaine, et donc savaient parler, ce qui ne semblait pas être le cas de Makubex (elle devait l’avouer, ça sonnait plutôt bien comme nom. Pas vraiment celui d’un chien cela dit). Dans ce cas, peut-être que cela avait une origine extérieure ? Et depuis quand était-il dans cet état ?
Quoi qu’il en fut, d’après ses blessures, on avait dû le maltraiter, et Nataku n’aimait pas ça ; pas du tout. C’était sûrement pire s’il n’était pas humain. Sa caresse s’intensifia, sans se faire désagréable. Elle tenta alors.
« Dis, Makubex… Tu me comprends ? »
S’il ne pouvait pas parler, ça serait déjà bien qu’il puisse saisir ce qu’elle lui disait. Sinon… Elle soupira. Ça risquait d’être long…
Codage par Libella sur Graphiorum
Re: Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
Tentative de communication
- Makubex ? C’est ton nom ?
Malgré ma difficulté à m'exprimer, elle avait comprit ce que je voulais lui dire, parfait ! On avait au moins un début de communication. J'étais content, elle n'avait pas non plus l'air réfractaire face à la situation. Maîtresse... Je suis si heureux que tu existes. Je gardais ma tête sur ses cuisses, c'était tellement confortable et je me sentais si soulagé... J'aimerais pouvoir m'endormir comme ça, ce serait la première nuit de repos agréable que je pouvais avoir. Alors que je me perdais dans mes pensées, je sentais une vague caresse sur ma tête encore parsemée de fourrure. C'était si peu appuyé mais également si doux. La sensation était différente quand j'étais un chien mais ça restait si tendre. Quel moment paisible. Je profitais tellement de ce moment que j'en avais oublié de lui répondre. Mais heureusement, elle n'avait pas oublié ce détail comme moi et elle me reposait une question.
- Dis, Makubex… Tu me comprends ? Me demandait-elle en intensifiant les caresses.
La question était compliquée, pouvais-je répondre à ça ? Car ce ne serait pas entièrement vrai de dire que je comprends entièrement ce qu'elle me disait. Après tout je n'avais pas un langage aussi complexe que le leur. Disons plutôt que je comprends le message à travers l'intonation de sa voix et quelques mots que j'arrive à identifier. Mais même si j'arrivais à suivre ce qu'elle disait de cette manière, au final cela voulait dire que je la comprenais non ? Il fallait donc que je lui réponde d'une manière positive. Et pour cela je m'étais mis sur les genoux avant de remonter jusqu'à elle et une fois mon visage en face du sien, je répondais avec un air enjoué.
- Wouf ! Tout en posant ma tête contre son épaule gauche.
D'avoir pu donner mon prénom, cela m'avait fait comprendre que je pouvais apprendre et parler la langue des humains et je sentais au fond de moi que j'étais néanmoins assez différent. Je pouvais me contenter d'être plus ambitieux sur l'apprentissage et donc je pouvais faire en sorte d'évoluer dans ma manière de communication. Cela pourrait lui faciliter les choses mais comment... Je regardais tout autour de moi pour finalement apercevoir une grande boîte noire. Mais je connais ça ! On peut y voir des petits humains se parler entre eux ! Il me suffirait de la mettre en marche pour essayer de répéter ce qu'ils disent. C'était décidé ! Je me relevais en voulant poser ma patte avant sur la tête de ma maîtresse mais une fois que c'était le cas. Je sentais que je me mouvais plus simplement sous cette forme. Je caressais donc sa tête à mon tour. Je voulais lui faire comprendre qu'elle ne serait pas la seule à faire des efforts. Qu'il y en aurait des deux côtés.
Je me rapprochais donc de la grande boîte noire et j'avais face à moi une autre boîte plus petite. Je me souvenais que c'était ce jouet qui permettait de faire marcher l'autre. Instinctivement j'appuyais donc sur le bouton rouge et la grande boîte s'était finalement allumée. La télévision affichait un documentaire animalier, heureuse coïncidence ou c'était parce que ma maîtresse aimait beaucoup les animaux. Le documentaire parlait actuellement de l'intelligence des corbeaux, qu'ils pouvaient réfléchir à des casses-têtes afin d'avoir accès à des choses qui l'intéressaient. Qu'il était capable de réfléchir et de sortir d'une situation compliquée par apprentissage. Très bien, il ne m'en fallait pas plus pour dire ce que je voulais lui faire comprendre. Je me rapprochais à nouveau de ma maîtresse avant de me mettre à genoux devant elle et en posant mes mains sur ses joues. Je comprenais l'enjeu de ce moment alors je m'appliquais et j'essayais de copier des moments chaleureux que j'avais pu voir entre mon maître et sa copine.
- M... Moi... C-c... Co... M-mme... Co... rbeau... A... P-ppren... dre... A... vec... A-a... Ppren... T-ti... ssa... g-ge...
Après ça je rapprochais mon visage du sien afin de poser mon front contre celui de ma maîtresse. Cet instant m'avait demandé de gros efforts, j'ai réfléchi beaucoup plus qu'il n'y paraissait pour cet instant. J'espère que tu le sais.
Re: Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
Trouvé(e) Entre Chien Et Loup
Suite à sa question, elle s'était retrouvée face à lui, mais littéralement à quelques centimètres de lui, et elle pût brièvement détailler ses traits, définitivement beaux, mais le tatouage attirait beaucoup son attention. Et puis ces yeux...
« Wouf ! »
Encore un aboiement...Elle supposa que c'est tout ce qu'elle pourrait avoir pour le moment et se retint de soupirer. Son ton cela dit était enjoué, ce qui voulait soit dire qu'en effet, il la comprenait, soit qu'il était simplement très heureux.
Dans les deux cas, c'était bon signe, non ?
Il tourna la tête un peu partout auyour de lui, comme cherchant quelque chose, puis se releva, lui ébouriffant les cheveux d'une manière qui lui fit oublier un instant qu'un demi animal se tenait devant elle tant elle ressentit le contact comme doux et attentionné, avant qu'il ne se dirige vers sa vieille petite télé dans le salon. Curieuse, elle se retourna sur sa chaise, le regardant avec étonnement parvenir à l'allumer; finalement il savait faire des trucs ! C'était déjà un début.
Un reportage dur les corbeaux passait sur cette chaine (qu'elle aimait bien, il fallait avouer; c'était relaxant), et il sembla se concentrer dessus un moment avant de revenir vers elle, se remettant à genoux.
« M... Moi... C-c... Co... M-mme... Co... rbeau... A... P-ppren... dre... A... vec... A-a... Ppren... T-ti... ssa... g-ge... »
Dit-il en collant son front au sien. Elle ne le reppoussa pas, le contact n'étant pas désagréable. Et puis il semblait avoir besoin de tendresse; pas étonnant de la part d'un chien maltraité...
Elle continua cependant de le fixer, relativement impressionnée. Il avait réussi à formuler une phrase qui laissait entendre qu'il voulait apprendre. Ça, c'était définitivement un bon signe. Elle lui caressa brièvement les cheveux en tentant un sourire.
« C'est bien. Je suis sûre que tu vas vite apprendre. » Elle posa les mains sur ses épaules pour l'éloigner doucement, et elle pointa du doigt l'un de ses bandages autour du torse. « Ça va mieux ? Tu as toujours mal ? »
Le meilleur entrainement serait certainement de lui parler comme un humain normal, il s'habituerait plus rapidement ainsi, et d'après ce qu'elle avait pu voir et entendre, il s'adaptait fichtrement vite.
S'il avait encore mal, elle pourrait peut-être lui donner quelque chose. Quoique... C'était un chien devenu homme, mais était-il encore un peu animal, génétiquement parlant ? Elle passa une main sur son crâne, enfourchant ses mèches corbeau. Elle devait probablement lui faire passer un test ADN, et pas chez n'importe qui... Elle soupira une énième fois.
L'idée de le confier a quelqu'un lui passa par la tête, mais bien qu'elle sache que la tâche serait compliquée si elle décidait de le garder, elle s'imaginait très mal abandonner un gars (chien) comme ça, après ce qu'il avait dû vivre. Surtout qu'il avait l'air de l'adorer ? Enfin elle supposait. Si ça se trouve il était seulement très content qu'elle lui ait donné a manger et voulait gagner sa sympathie pour s'assurer les repas...
Elle recroisa son regard et se giffla mentalement. Une petite bouille comme ça ? Elle en doutait. Ce n'était pas un chat (elle adorait les chats, mais il fallait avouer que certains ne pensaient vraiment qu'à assurer leur déjeuner). Et puis ce regard avait l'air honnête. Peut-être plus honnête qu'elle n'en ait jamais vu chez un humain. Elle sourit à nouveau.
On disait que les animaux choisissaient leur maitre. Elle n'y avait jamais cru autant qu'a cet instant-là.
« Wouf ! »
Encore un aboiement...Elle supposa que c'est tout ce qu'elle pourrait avoir pour le moment et se retint de soupirer. Son ton cela dit était enjoué, ce qui voulait soit dire qu'en effet, il la comprenait, soit qu'il était simplement très heureux.
Dans les deux cas, c'était bon signe, non ?
Il tourna la tête un peu partout auyour de lui, comme cherchant quelque chose, puis se releva, lui ébouriffant les cheveux d'une manière qui lui fit oublier un instant qu'un demi animal se tenait devant elle tant elle ressentit le contact comme doux et attentionné, avant qu'il ne se dirige vers sa vieille petite télé dans le salon. Curieuse, elle se retourna sur sa chaise, le regardant avec étonnement parvenir à l'allumer; finalement il savait faire des trucs ! C'était déjà un début.
Un reportage dur les corbeaux passait sur cette chaine (qu'elle aimait bien, il fallait avouer; c'était relaxant), et il sembla se concentrer dessus un moment avant de revenir vers elle, se remettant à genoux.
« M... Moi... C-c... Co... M-mme... Co... rbeau... A... P-ppren... dre... A... vec... A-a... Ppren... T-ti... ssa... g-ge... »
Dit-il en collant son front au sien. Elle ne le reppoussa pas, le contact n'étant pas désagréable. Et puis il semblait avoir besoin de tendresse; pas étonnant de la part d'un chien maltraité...
Elle continua cependant de le fixer, relativement impressionnée. Il avait réussi à formuler une phrase qui laissait entendre qu'il voulait apprendre. Ça, c'était définitivement un bon signe. Elle lui caressa brièvement les cheveux en tentant un sourire.
« C'est bien. Je suis sûre que tu vas vite apprendre. » Elle posa les mains sur ses épaules pour l'éloigner doucement, et elle pointa du doigt l'un de ses bandages autour du torse. « Ça va mieux ? Tu as toujours mal ? »
Le meilleur entrainement serait certainement de lui parler comme un humain normal, il s'habituerait plus rapidement ainsi, et d'après ce qu'elle avait pu voir et entendre, il s'adaptait fichtrement vite.
S'il avait encore mal, elle pourrait peut-être lui donner quelque chose. Quoique... C'était un chien devenu homme, mais était-il encore un peu animal, génétiquement parlant ? Elle passa une main sur son crâne, enfourchant ses mèches corbeau. Elle devait probablement lui faire passer un test ADN, et pas chez n'importe qui... Elle soupira une énième fois.
L'idée de le confier a quelqu'un lui passa par la tête, mais bien qu'elle sache que la tâche serait compliquée si elle décidait de le garder, elle s'imaginait très mal abandonner un gars (chien) comme ça, après ce qu'il avait dû vivre. Surtout qu'il avait l'air de l'adorer ? Enfin elle supposait. Si ça se trouve il était seulement très content qu'elle lui ait donné a manger et voulait gagner sa sympathie pour s'assurer les repas...
Elle recroisa son regard et se giffla mentalement. Une petite bouille comme ça ? Elle en doutait. Ce n'était pas un chat (elle adorait les chats, mais il fallait avouer que certains ne pensaient vraiment qu'à assurer leur déjeuner). Et puis ce regard avait l'air honnête. Peut-être plus honnête qu'elle n'en ait jamais vu chez un humain. Elle sourit à nouveau.
On disait que les animaux choisissaient leur maitre. Elle n'y avait jamais cru autant qu'a cet instant-là.
Codage par Libella sur Graphiorum
Re: Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
Merci... pour tout !
Après l'accolade, ma maîtresse dont j'ignorais encore le nom déposait une main dans ma fourrure crânienne pour me caresser une fois de plus. Suite à ça, elle s'était esquissée de son plus beau sourire avec un sourire relativement impressionné. Elle avait finalement comprit que je pouvais étudier et évoluer, c'était une simple question de volonté et j'avais la volonté de l'aider et de la protéger comme elle me protégeait actuellement. Elle m'avait également sourie, c'était si beau, pourquoi ne suis-je pas tombé sur toi dès le début ?
- C'est bien. Je suis sûre que tu vas vite apprendre.
À ces paroles, j'esquissais moi aussi un petit sourire. J'étais content qu'elle comprenait mon message. Suite à ça, elle avait mit ses mains sur mes épaules avant de m'écarter doucement d'elle pour finalement me demander en pointant du doigt un bout de papier qui était collé sur mon corps.
- Ça va mieux ? Tu as toujours mal ?
Ne ressentant aucune intention de me mettre dehors, j'avais cette sensation qu'elle m'acceptait et qu'elle s'occuperait de moi. Deux larmes commençaient à couler sur mes joues. C'était en la regardant avec des yeux attendris et un beau sourire que je voulais lui faire comprendre que tout allait bien, grâce à elle. Merci... Pour tout ! Même s'il était vrai que j'avais encore un peu mal, mais la douleur n'en était rien par rapport à avant. Je me disais que plus tard ce serait bien de me poser afin de continuer mon apprentissage pour ensuite m'installer à côté d'elle... Mais un détail me titillait l'esprit... Mon ancien maître et son ami ! Les corps, il fallait s'en occuper le plus rapidement possible. Je sentais mon sang bouillir et mon visage virer à un teint pâle... Très pâle ! Je voulais à tout prix éviter des ennuis à ma maîtresse, mais j'avais déjà entendu dans la boîte noire qu'en cas de mort il y avait ce qu'on appelait une enquête et à chaque fois ils arrivaient à remonter jusqu'au coupable. C'est la merde, c'est la merde, c'est la merde ! Je n'avais pas le choix, je relâchais ma maîtresse pour courir jusqu'à trouver un très tissu. Le lit ! Parfait, de mes index jusqu'à mes petits doigts, je retirais tout avant de mettre le tissu dans ma gueule. Je revenais jusqu'à l'entrée en trombe et j'enveloppais ma machine dedans. Comme à mon habitude j'agitais le tissu n'importe comment pour réussir à faire... UN NOEUD ! Il était fait, niquel ! Je m'étais le noeud dans ma gueule et je soulevais la lourde machine par la puissance de ma mâchoire. Après cela, j'attrapais la main de ma maîtresse. J'espère que tu as compris que c'était une situation d'urgence. Ouvre la porte maîtresse, sinon on nous séparera aussi vite qu'on s'est trouvé.
- C'est bien. Je suis sûre que tu vas vite apprendre.
À ces paroles, j'esquissais moi aussi un petit sourire. J'étais content qu'elle comprenait mon message. Suite à ça, elle avait mit ses mains sur mes épaules avant de m'écarter doucement d'elle pour finalement me demander en pointant du doigt un bout de papier qui était collé sur mon corps.
- Ça va mieux ? Tu as toujours mal ?
Ne ressentant aucune intention de me mettre dehors, j'avais cette sensation qu'elle m'acceptait et qu'elle s'occuperait de moi. Deux larmes commençaient à couler sur mes joues. C'était en la regardant avec des yeux attendris et un beau sourire que je voulais lui faire comprendre que tout allait bien, grâce à elle. Merci... Pour tout ! Même s'il était vrai que j'avais encore un peu mal, mais la douleur n'en était rien par rapport à avant. Je me disais que plus tard ce serait bien de me poser afin de continuer mon apprentissage pour ensuite m'installer à côté d'elle... Mais un détail me titillait l'esprit... Mon ancien maître et son ami ! Les corps, il fallait s'en occuper le plus rapidement possible. Je sentais mon sang bouillir et mon visage virer à un teint pâle... Très pâle ! Je voulais à tout prix éviter des ennuis à ma maîtresse, mais j'avais déjà entendu dans la boîte noire qu'en cas de mort il y avait ce qu'on appelait une enquête et à chaque fois ils arrivaient à remonter jusqu'au coupable. C'est la merde, c'est la merde, c'est la merde ! Je n'avais pas le choix, je relâchais ma maîtresse pour courir jusqu'à trouver un très tissu. Le lit ! Parfait, de mes index jusqu'à mes petits doigts, je retirais tout avant de mettre le tissu dans ma gueule. Je revenais jusqu'à l'entrée en trombe et j'enveloppais ma machine dedans. Comme à mon habitude j'agitais le tissu n'importe comment pour réussir à faire... UN NOEUD ! Il était fait, niquel ! Je m'étais le noeud dans ma gueule et je soulevais la lourde machine par la puissance de ma mâchoire. Après cela, j'attrapais la main de ma maîtresse. J'espère que tu as compris que c'était une situation d'urgence. Ouvre la porte maîtresse, sinon on nous séparera aussi vite qu'on s'est trouvé.
Re: Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
Trouvé(e) Entre Chien Et Loup
Elle manqua de sursauter en le voyant pleurer, sentant son coeur se serrer; pourtant il souriait. Était-il vraiment si heureux que ça ? Un poil paniquée, elle tendit la main pour lui sécher maladroitement les joues, en se demandant brièvement si c'était a cause de ses blessures ou simplement parce qu'elle faisait attention à lui.
Comme si ce n'était pas normal !? Bien sûr qu'elle prenait soin de lui ! C'était ça, s'occuper de quelqu'un. Mais qu'est-ce qu'il avait bien pu vivre pour réagir comme ça ?!
Continuant de lui caresser ses joues humides distraitement, elle remarqua soudainement qu'il avait grandement pâli. Se redressant sur sa chaise, les sourcils froncés, elle voulut lui demander ce qui n'allait pas mais il se releva, se précipitant vers sa chambre pour lui retirer un drap et en faire un nœud. Elle se leva pour le rejoindre, cherchant à comprendre ce qu'il faisait, et le retrouva devant la porte d'entrée. Il avait récupéré la machine à tatouer et l'avait enroulée dans le tissu...Pour le tenir avec la gueule.
Elle en resta bouche bée un instant. Mais ce truc pesait une tonne !! Et il pouvait le tenir comme ça a la force de sa mâchoire ?! S'il y avait eu le moindre doute avant, là il n'y en avait plus aucun : ce gars était pas humain.
Il la fixait de ses yeux suppliants et paniqués, attendant visiblement une réaction de sa part, et elle comprit qu'il voulait sortir. Voulait-il partir ? Au moment où elle se posa la question il lui prit la main; elle en déduisait donc qu'il voulait qu'elle l'accompagne... Oui mais il ne pouvait pas sortir comme ça !
Défaisant sa prise habilement, elle lui fit signe d'attendre une minute et disparut rapidement dans sa chambre, revenant un instant plus tard, une veste à la main.
« C'est la plus grande que j'aie, faudra t'en contenter pour le moment. » Elle écarta ses bras pour la lui faire enfiler et referma le zip. « T'es peut-être un chien qui tient un engin de 30 kilos avec les dents, mais faut être un minimum présentable ! » Elle ne savait pas si c'était le moment de blaguer, mais ça l'aidait à se calmer. Il fallait dire qu'elle n'avait pas un très bon pressentiment a propos de tout ça...
Une fois prêts, elle lui prit a son tour la main et se saisit de ses clefs, ouvrant la porte pour les laisser sortir.
Elle n'avait absolument aucune idée d'où il voulait l'emmener subitement, mais il avait l'air pressé et anxieux, et il emmenait la machine avec lui, ce qui ne pouvait que signifier qu'il s'agissait d'une situation grave. De plus, c'était clairement visible dans ses yeux dorés : il avait peur. Mais pas pour sa vie...
Ils descendirent rapidement les escaliers et quittèrent le bâtiment. Immédiatement Nataku pût sentir les regards intrigués se poser sur eux, mais là tout de suite elle en fichait pas mal. Se laissant entrainer par Makubex, elle fixait son dos en se triturant la tête pour savoir où ils allaient. Peut-être la d'où le bleu venait ? Pourquoi voudrait-il retourner là-bas... ? Lui montrer ses agresseurs ? Ce n'était pas forcément très logique comme réaction pour un chien mais elle ne dirait pas non. Elle regretta seulement de ne pas avoir pris sa lance dans la foulée, histoire de leur montrer ce que ça apportait de tabasser des innocents.
Comme si ce n'était pas normal !? Bien sûr qu'elle prenait soin de lui ! C'était ça, s'occuper de quelqu'un. Mais qu'est-ce qu'il avait bien pu vivre pour réagir comme ça ?!
Continuant de lui caresser ses joues humides distraitement, elle remarqua soudainement qu'il avait grandement pâli. Se redressant sur sa chaise, les sourcils froncés, elle voulut lui demander ce qui n'allait pas mais il se releva, se précipitant vers sa chambre pour lui retirer un drap et en faire un nœud. Elle se leva pour le rejoindre, cherchant à comprendre ce qu'il faisait, et le retrouva devant la porte d'entrée. Il avait récupéré la machine à tatouer et l'avait enroulée dans le tissu...Pour le tenir avec la gueule.
Elle en resta bouche bée un instant. Mais ce truc pesait une tonne !! Et il pouvait le tenir comme ça a la force de sa mâchoire ?! S'il y avait eu le moindre doute avant, là il n'y en avait plus aucun : ce gars était pas humain.
Il la fixait de ses yeux suppliants et paniqués, attendant visiblement une réaction de sa part, et elle comprit qu'il voulait sortir. Voulait-il partir ? Au moment où elle se posa la question il lui prit la main; elle en déduisait donc qu'il voulait qu'elle l'accompagne... Oui mais il ne pouvait pas sortir comme ça !
Défaisant sa prise habilement, elle lui fit signe d'attendre une minute et disparut rapidement dans sa chambre, revenant un instant plus tard, une veste à la main.
« C'est la plus grande que j'aie, faudra t'en contenter pour le moment. » Elle écarta ses bras pour la lui faire enfiler et referma le zip. « T'es peut-être un chien qui tient un engin de 30 kilos avec les dents, mais faut être un minimum présentable ! » Elle ne savait pas si c'était le moment de blaguer, mais ça l'aidait à se calmer. Il fallait dire qu'elle n'avait pas un très bon pressentiment a propos de tout ça...
Une fois prêts, elle lui prit a son tour la main et se saisit de ses clefs, ouvrant la porte pour les laisser sortir.
Elle n'avait absolument aucune idée d'où il voulait l'emmener subitement, mais il avait l'air pressé et anxieux, et il emmenait la machine avec lui, ce qui ne pouvait que signifier qu'il s'agissait d'une situation grave. De plus, c'était clairement visible dans ses yeux dorés : il avait peur. Mais pas pour sa vie...
Ils descendirent rapidement les escaliers et quittèrent le bâtiment. Immédiatement Nataku pût sentir les regards intrigués se poser sur eux, mais là tout de suite elle en fichait pas mal. Se laissant entrainer par Makubex, elle fixait son dos en se triturant la tête pour savoir où ils allaient. Peut-être la d'où le bleu venait ? Pourquoi voudrait-il retourner là-bas... ? Lui montrer ses agresseurs ? Ce n'était pas forcément très logique comme réaction pour un chien mais elle ne dirait pas non. Elle regretta seulement de ne pas avoir pris sa lance dans la foulée, histoire de leur montrer ce que ça apportait de tabasser des innocents.
Codage par Libella sur Graphiorum
Re: Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
Je nous protégerais... Quel qu'en soit le prix !
J'avais peur, j'étais une fois de plus terrifié, mais il y avait également un sentiment différent... J'étais en colère, maintenant que j'avais pu goûter à un peu de tendresse, je me rendais bien compte que ce tout ce que j'avais vécu était horrible. Et cela m'avait donné la haine car cette tendresse pouvait vite disparaître si je me faisais attraper. Mais j'avais une idée, une bonne idée. J'avais malheureusement besoin de ma maîtresse au cas où mes actions n'étaient pas assez précises ou irréfléchies. Je suis désolé maîtresse, mais tu m'as déjà aidé en voyant mon état... Si j'étais attrapé, cela te retomberait inévitablement dessus et ça je le refuse purement et simplement. Mais heureusement, tu comprenais l'urgence de la situation et afin de passer peut-être un peu plus inaperçu, tu m'as équipé d'une de tes vestes.
- C'est la plus grande que j'aie, faudra t'en contenter pour le moment. Me disait-elle en me faisant écarter mes bras pour m'enfiler la veste avant de la refermer. T'es peut-être un chien qui tient un engin de 30 kilos avec les dents, mais faut être un minimum présentable ! Rajoutait-elle.
Je pense qu'elle voulait rire un peu afin de dédramatiser la situation, désolé... Mais l'enjeu était beaucoup trop important. Alors qu'elle me prenait la main, elle avait finalement ouvert la porte et une fois cette dernière verrouillée, c'était moi qui avais repris sa main et je m'étais mis à courir aussi vite que possible, escaliers compris. Alors que je sentais qu'elle s'apprêtait à trébucher durant la descente, je l'attrapais juste par la taille avant de la remettre sur ses pieds et de courir sur un terrain plat. Les douleurs se réveillaient, mais je m'en moquais, je préférais souffrir et arriver à temps, plutôt que d'y aller doucement et arriver trop tard.
Durant ma course, je ne faisais même pas attention au fait que je ne tombais pas. J'étais tellement concentré à mon objectif que mis à part ma maîtresse, je ne faisais attention à rien. La peur laissait doucement place à la détermination et la haine pure et dur. J'étais déterminé à faire disparaître ces deux monstres une fois pour toute. Je méritais de vivre une belle vie, eux, ils méritaient la punition que je leurs avais infligé dans la panique. Je ne savais même plus où c'était, c'était l'odeur de mes chutes et de mon sang que j'avais versé qui me guidaient jusque là.
Au bout d'une vingtaine de minutes, on était finalement face à la porte. L'ayant quitté sans la verrouiller et ayant toujours l'appareil dans la gueule. Je me rapprochais tout doucement en ouvrant aussi discrètement que possible la porte. Fort heureusement, elle l'était toujours. J'entrais délicatement et ramenais ma maîtresse avec moi. Ça sentait la clope, la beuh et l'eau stagnante dans les éviers quand on entasse trop de vaisselles. Ça puait, les volets étaient fermés, on pouvait voir des morceaux de ma fourrure sur la table où j'avais été torturer. Mon regard devenait de plus en plus féroce et il se renforçait quand j'étais tombé sur le cadavre du tatoueur noyé dans son sang suite à la carotide arrachée. Et mon regard de haine avait atteint son apogée quand mes yeux étaient retombés sur mon ancien maître entièrement défiguré. Je posais la machine sans que le drap touche le sol et je regardais ma maîtresse afin qu'elle puisse démarrer cette machine. Je me chargerais du reste.
Je n'y faisais pas attention, mais juste derrière moi, il y avait une commode où une photo était encadrée. C'était mon maître, sa copine... et la petite boule de poil à leurs pieds, c'était moi. Le plus triste dans cette histoire, c'était que même pour cette photo j'ai dû me débattre pour être dessus. Sinon il n'y aurait rien.
Re: Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
Trouvé(e) Entre Chien Et Loup
Non seulement il était fort, mais en plus il était rapide ce bougre. Pas qu’elle était lente, mais y avait quand même une différence de taille notable. Elle avait même failli se rétamer ! Mais il l’avait rattrapé à temps.
Il semblait connaitre son chemin, ou peut-être seulement avancer au flair ? Elle s’en savait rien et franchement tant qu’il n’hésitait pas et ne risquait pas de se tromper, elle s’en fichait pas mal.
Ils tournèrent encore quelques rues et arrivèrent bientôt devant un appartement. Makubex s’était arrêté, elle ne dit rien et attendit qu’il entre. Il poussa précautionneusement la porte, visiblement laissée ouverte, et entra ; elle le suivit, se faisant tout aussi discrète. L’odeur pestilentielle de l’endroit la heurta de plein fouet, la faisant plisser le nez. Elle ne savait pas qui vivait ici, mais ça devait être un sacré déchet. De la drogue, de la moisissure… Mais aussi quelque chose d’autres, auquel elle était bien plus habituée… Elle s’approcha jusqu’au niveau du bleu, remarquant rapidement les deux corps étendus par terre. Elle fronça les sourcils, inquiète. Makubex avait-il assisté à ça ou… ?
Elle releva les yeux vers lui, le voyant s’énerver de plus en plus elle s’avança.
« Makubex, calme-toi. Ils sont morts, ça ne sert à rien. »
Elle avait cherché d’autres alternatives, mais la vérité semblait évidente.
Ces deux hommes étaient ceux qui lui avaient infligé ça, et il s’était vengé.
Elle posa une pain sur son épaule et une autre sur son torse, le faisant reculer d’un pas et faisant attention à ne pas le brusquer. Elle ne saurait pas quoi faire s’il perdait le contrôle… Un rapide coup d’œil autour d’elle lui fit remarquer des restes de fourrure sur la table, accompagné de taches de sang. Probablement du temps où il était encore un chien. Mais les cadavres semblaient encore frais… La transformation devait dater de peut-être… Ce matin ? Au plus tôt ?
Bon sang.
Il posa la machine à terre et se tourna vers elle. Il voulait qu’elle fasse quelque chose ; allumer la machine ? Mais que comptait-il en faire ?
Pour le coup elle choisit de lui faire confiance et se baissa pour chercher comment la faire démarrer. Après quelques instants à la retourner et une prise branchée, elle parvint à la mettre en marche. Elle se releva ensuite, levant les yeux vers lui et attendant de voir ce qu’il comptait faire. Son regard s’aventura un peu autour, tombant sur un cadre dans un coin derrière eux. Elle s’approcha, elle reconnut difficilement un des deux hommes à terre, probablement le propriétaire des lieux, accompagné d’une femme et un petit chiot à leur pied. Il paraissait si petit... Mais Nataku reconnut la couleur de sa fourrure. Elle se retourna vers Makubex.
« C’était lui ton maitre, hein ? » Elle attendit un moment, cherchant comment formuler ses propos. Qu’il la comprenne ou pas, elle ne voulait pas le brusquer, ni nourrir le feu qu’elle pouvait voir dans ses yeux. « Il ne te traitait pas bien…j’imagine. Mais c’est fini maintenant. D’accord ? Alors tu peux rester calme, tu n’as pas à t’énerver. » Elle savait que c’était compliqué pour lui, contrôler sa rage, ses plaies étaient encore fraiches, autant au sens propre qu’au figuré. Cela prendrait du temps pour qu’il s’en remette.
Cela prendrait du temps, mais elle serait avec lui.
Il semblait connaitre son chemin, ou peut-être seulement avancer au flair ? Elle s’en savait rien et franchement tant qu’il n’hésitait pas et ne risquait pas de se tromper, elle s’en fichait pas mal.
Ils tournèrent encore quelques rues et arrivèrent bientôt devant un appartement. Makubex s’était arrêté, elle ne dit rien et attendit qu’il entre. Il poussa précautionneusement la porte, visiblement laissée ouverte, et entra ; elle le suivit, se faisant tout aussi discrète. L’odeur pestilentielle de l’endroit la heurta de plein fouet, la faisant plisser le nez. Elle ne savait pas qui vivait ici, mais ça devait être un sacré déchet. De la drogue, de la moisissure… Mais aussi quelque chose d’autres, auquel elle était bien plus habituée… Elle s’approcha jusqu’au niveau du bleu, remarquant rapidement les deux corps étendus par terre. Elle fronça les sourcils, inquiète. Makubex avait-il assisté à ça ou… ?
Elle releva les yeux vers lui, le voyant s’énerver de plus en plus elle s’avança.
« Makubex, calme-toi. Ils sont morts, ça ne sert à rien. »
Elle avait cherché d’autres alternatives, mais la vérité semblait évidente.
Ces deux hommes étaient ceux qui lui avaient infligé ça, et il s’était vengé.
Elle posa une pain sur son épaule et une autre sur son torse, le faisant reculer d’un pas et faisant attention à ne pas le brusquer. Elle ne saurait pas quoi faire s’il perdait le contrôle… Un rapide coup d’œil autour d’elle lui fit remarquer des restes de fourrure sur la table, accompagné de taches de sang. Probablement du temps où il était encore un chien. Mais les cadavres semblaient encore frais… La transformation devait dater de peut-être… Ce matin ? Au plus tôt ?
Bon sang.
Il posa la machine à terre et se tourna vers elle. Il voulait qu’elle fasse quelque chose ; allumer la machine ? Mais que comptait-il en faire ?
Pour le coup elle choisit de lui faire confiance et se baissa pour chercher comment la faire démarrer. Après quelques instants à la retourner et une prise branchée, elle parvint à la mettre en marche. Elle se releva ensuite, levant les yeux vers lui et attendant de voir ce qu’il comptait faire. Son regard s’aventura un peu autour, tombant sur un cadre dans un coin derrière eux. Elle s’approcha, elle reconnut difficilement un des deux hommes à terre, probablement le propriétaire des lieux, accompagné d’une femme et un petit chiot à leur pied. Il paraissait si petit... Mais Nataku reconnut la couleur de sa fourrure. Elle se retourna vers Makubex.
« C’était lui ton maitre, hein ? » Elle attendit un moment, cherchant comment formuler ses propos. Qu’il la comprenne ou pas, elle ne voulait pas le brusquer, ni nourrir le feu qu’elle pouvait voir dans ses yeux. « Il ne te traitait pas bien…j’imagine. Mais c’est fini maintenant. D’accord ? Alors tu peux rester calme, tu n’as pas à t’énerver. » Elle savait que c’était compliqué pour lui, contrôler sa rage, ses plaies étaient encore fraiches, autant au sens propre qu’au figuré. Cela prendrait du temps pour qu’il s’en remette.
Cela prendrait du temps, mais elle serait avec lui.
Codage par Libella sur Graphiorum
Re: Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
Coup de poignard...
J'étais empli de haine, j'étais enragé, j'avais juste envie de m'acharner sur sa dépouille et de le massacrer jusqu'à ce qu'il ne restait plus rien de lui. Maître... Pourquoi m'as-tu fait tout cela ? Pourquoi m'avoir traité de cette façon alors que tout ce que je demandais... C'était un ami... Pourquoi m'avoir enfermé ? Pourquoi m'avoir affamé ? Pourquoi m'avoir frappé ? Pourquoi m'avoir humilié ? Pourquoi me laisser dans une pièce dans le noir... en baignant dans mes propres déjections pendant des jours ? Pourquoi t'es-tu défoulé sur moi ? Pourquoi avoir pensé que je méritais tout ça ? Pourquoi ne t'es-tu pas rendu compte à quel point tu avais été odieux ?.. Mon regard sauvage ne disparaissait pas... J'étais réellement face à face avec mes démons...
- Makubex, calme-toi. Ils sont morts, ça ne sert à rien. Me disait-elle en se rapprochant doucement.
Je sentais qu'elle voulait que je me calme, qu'elle souhaitait juste me faire comprendre que dans le fond, ce sort là était mérité... Mais je sentais aussi au fond d'elle qu'elle pensait que j'avais fait cela par vengeance... Maîtresse... Ne pensez pas ça, c'est entièrement faux. Je vous en conjure, je ne suis pas comme ça... Ce résultat ne me ressemble pas... Alors que je me flagellais dans mes pensées, je la sentais poser une main sur mon épaule et l'autre sur mon torse, afin de me faire reculer doucement de cette scène. Maîtresse... Pensez-vous réellement que j'étais capable de perdre le contrôle ?.. Maîtresse... N'auriez-vous pas raison ? Suis-je réellement aussi bon que je le pensais ? Suis-je finalement aussi innocent que je le pensais ? Est-ce que ma blessure était trop profonde pour que cela ne m'affecte pas ? Maîtresse... Vais-je devenir comme lui ?
Je te voyais chercher comment allumer la machine... Pendant que moi je me disais que ce que je m'apprêtais à faire était aussi monstrueux que ce que j'avais subi. Au bout de quelques secondes, la machine démarrait et je sentais l'aiguille qui bougeait entre mes doigts... Maître... De tout ce que vous m'avez fait subir, votre mort était sûrement la pire chose. Et retourner ma torture contre vous était la seconde.
- C’était lui ton maitre, hein ? Demandait-elle sur un ton à la fois inquiet et doux. Il ne te traitait pas bien…j’imagine. Mais c’est fini maintenant. D’accord ? Alors tu peux rester calme, tu n’as pas à t’énerver.
Je restais silencieux... Ce n'était pas le fait de revoir mon maître qui m'énervait Maîtresse... Mais malheureusement, vous le comprendrez quand j'arriverais à vous parler... Mais pendant ce temps... Je me rapprochais de toi Maître... Je suis vraiment désolé pour tout ça, je ne l'avais pas voulu... Mais je ne pouvais pas vous laisser ainsi pour vous permettre de me détruire une fois de plus... Il était temps que les choses changent, pensais-je en dessinant quelque chose que je connaissais bien avec cette aiguille...
Après plusieurs minutes à t'avoir dessiné une grande flaque sur l’entièreté de ton corps, je dessinais des tâches de sang ainsi que des traces de vapeurs. Je m'inspirais même des ravages sur ta figure pour reproduire de la chaire à vif. Et une fois que mon dessin d'enfant de primaire était terminé... L'acide que j'avais dessiné commençait réellement à te ronger la peau, les muscles et les os... Tel était la véritable nature de cet objet.
L'odeur devenait de plus en plus forte. Heureusement, avec l'odeur qui régnait ici même auparavant, cela ne faisait pas de grande différence... Je me rapprochais de ton ami afin de faire la même chose... De redessiner le même tatouage en si peu de temps faisait que mes traits étaient plus fins et plus précis. Et cela se voyait sur la réaction de l'acide qui était beaucoup plus agressive sur ton ami maître... J'espérais que cela ne te fasse pas de mal là où tu étais.
Après bien une heure, je m'étais relevé avant de soudainement lâcher l'aiguille. Maintenant que mon objectif était atteint. Il était temps de faire comprendre à ma maîtresse que je n'étais pas énervé... Ma rage passagère était pour camouflé autre chose...
- Peur... d-d... deve... nir... l-l... lui... Disais-je en lui affichant mes larmes que je cachais depuis plusieurs minutes.
Après cette phrase, je m'étais totalement retourné avant de foncer sur elle pour la serrer dans mes bras mais aussi pour cacher autre chose... J'avais plaqué ma bouche contre son épaule pour étouffer mes larmes ainsi que ma respiration et ma voix battante par l'émotion qui me submergeait... Je cachais mes hurlements de peur et de détresse contre vous maîtresse...
- Makubex, calme-toi. Ils sont morts, ça ne sert à rien. Me disait-elle en se rapprochant doucement.
Je sentais qu'elle voulait que je me calme, qu'elle souhaitait juste me faire comprendre que dans le fond, ce sort là était mérité... Mais je sentais aussi au fond d'elle qu'elle pensait que j'avais fait cela par vengeance... Maîtresse... Ne pensez pas ça, c'est entièrement faux. Je vous en conjure, je ne suis pas comme ça... Ce résultat ne me ressemble pas... Alors que je me flagellais dans mes pensées, je la sentais poser une main sur mon épaule et l'autre sur mon torse, afin de me faire reculer doucement de cette scène. Maîtresse... Pensez-vous réellement que j'étais capable de perdre le contrôle ?.. Maîtresse... N'auriez-vous pas raison ? Suis-je réellement aussi bon que je le pensais ? Suis-je finalement aussi innocent que je le pensais ? Est-ce que ma blessure était trop profonde pour que cela ne m'affecte pas ? Maîtresse... Vais-je devenir comme lui ?
Je te voyais chercher comment allumer la machine... Pendant que moi je me disais que ce que je m'apprêtais à faire était aussi monstrueux que ce que j'avais subi. Au bout de quelques secondes, la machine démarrait et je sentais l'aiguille qui bougeait entre mes doigts... Maître... De tout ce que vous m'avez fait subir, votre mort était sûrement la pire chose. Et retourner ma torture contre vous était la seconde.
- C’était lui ton maitre, hein ? Demandait-elle sur un ton à la fois inquiet et doux. Il ne te traitait pas bien…j’imagine. Mais c’est fini maintenant. D’accord ? Alors tu peux rester calme, tu n’as pas à t’énerver.
Je restais silencieux... Ce n'était pas le fait de revoir mon maître qui m'énervait Maîtresse... Mais malheureusement, vous le comprendrez quand j'arriverais à vous parler... Mais pendant ce temps... Je me rapprochais de toi Maître... Je suis vraiment désolé pour tout ça, je ne l'avais pas voulu... Mais je ne pouvais pas vous laisser ainsi pour vous permettre de me détruire une fois de plus... Il était temps que les choses changent, pensais-je en dessinant quelque chose que je connaissais bien avec cette aiguille...
Après plusieurs minutes à t'avoir dessiné une grande flaque sur l’entièreté de ton corps, je dessinais des tâches de sang ainsi que des traces de vapeurs. Je m'inspirais même des ravages sur ta figure pour reproduire de la chaire à vif. Et une fois que mon dessin d'enfant de primaire était terminé... L'acide que j'avais dessiné commençait réellement à te ronger la peau, les muscles et les os... Tel était la véritable nature de cet objet.
L'odeur devenait de plus en plus forte. Heureusement, avec l'odeur qui régnait ici même auparavant, cela ne faisait pas de grande différence... Je me rapprochais de ton ami afin de faire la même chose... De redessiner le même tatouage en si peu de temps faisait que mes traits étaient plus fins et plus précis. Et cela se voyait sur la réaction de l'acide qui était beaucoup plus agressive sur ton ami maître... J'espérais que cela ne te fasse pas de mal là où tu étais.
Après bien une heure, je m'étais relevé avant de soudainement lâcher l'aiguille. Maintenant que mon objectif était atteint. Il était temps de faire comprendre à ma maîtresse que je n'étais pas énervé... Ma rage passagère était pour camouflé autre chose...
- Peur... d-d... deve... nir... l-l... lui... Disais-je en lui affichant mes larmes que je cachais depuis plusieurs minutes.
Après cette phrase, je m'étais totalement retourné avant de foncer sur elle pour la serrer dans mes bras mais aussi pour cacher autre chose... J'avais plaqué ma bouche contre son épaule pour étouffer mes larmes ainsi que ma respiration et ma voix battante par l'émotion qui me submergeait... Je cachais mes hurlements de peur et de détresse contre vous maîtresse...
Désolé de vous faire subir tout ça...
Re: Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
Trouvé(e) Entre Chien Et Loup
Elle l’observa, aiguille à la main, un peu en retrait. Elle se demandait toujours ce qu’il comptait faire, mais elle ne voulait pas intervenir avant de comprendre de quoi il retournait. Le regard qu’il lui avait lancé avant de se retourner ; il lui avait percé le cœur, sans qu’elle ne sache pourquoi. Elle n’y avait pas vu de la rage, comme quelques instants auparavant, elle y voyait… De la peur ? Elle ne pouvait pas deviner ce qui tournait dans la tête du bleu, fichtre, elle ne le connaissait que depuis quelques heures, mais elle avait clairement pu sentir la détresse dans ses orbes miel.
Elle s’approcha lentement, se penchant pour voir ce qu’il faisait. Elle ne parvint pas à identifier ce qu’il s’appliquait à dessiner sur la peau froide. Etait-ce un symbole ? Une façon ultime de se venger de ce qu’il avait pu subir ? Non, ça ne lui ressemblait pas. Il avait plus l’air de celui qui veut oublier ce genre de choses au plus vite, plutôt que les laisser le ronger jusqu’à le faire revenir sur les lieux précipitamment pour tatouer les cadavres de ses tortionnaires. Elle posa une main sur son épaule, lui signifiant qu’elle était toujours là. Ce n’était pas grand-chose, mais elle se dit que lui rappeler qu’elle était de son côté serait déjà bien.
Au bout de longues minutes, il semblait avoir fini ; elle manqua de bondir en arrière en voyant soudainement de l’acide commencer à ronger la chair, précipitant sa décomposition. Alors c’était ça, le pouvoir de cette machine ? Elle passa un regard sur les tatouages de Makubex. Etait-ce donc comme ça que… ?
Les pièces du puzzle se mettaient en place. Elle pensait comprendre ce qui s’était passé maintenant.
N’enlevant pas sa main de son épaule, elle serra légèrement sa prise. Elle fit à peine attention à l’odeur, s’écartant simplement de la vapeur, et le vit passer au second corps. Sa main semblait plus assurée, tandis qu’il reproduisait son œuvre.
Cet engin pouvait donc réaliser les tatouages ? Elle comprenait mieux pourquoi il la serrait aussi fort dans ses bras en s’enfuyant.
Elle contempla pensivement le second corps fondre sous l’effet du liquide produit. Elle vit le bleu se relever et appréhenda le contact de leur regard.
Comme elle s’y attendait. Il avait les larmes aux yeux.
« Peur... d-d... deve... nir... l-l... lui... »
Il se jeta dans ses bras et elle ne fit rien pour l’arrêter. Elle s’empressa d’enrouler ses bras autour d son large torse, lui caressant le dos d’une main et la tête de l’autre. Son cœur était serré à l’en faire vomir.
Comment… Comment pouvait-il seulement envisager de devenir comme ce gars ? Cet enfoiré ?! Il avait été maltraité, il n’avait rien fait pour la blesser depuis qu’ils s’étaient rencontré, elle n’avait vu qu’un mec perdu et d’une gentillesse presque énervante. Comment pourrait-il devenir un connard qui maltraite les gens sans aucune raison ?! C’était tout simplement impossible. Rien que le fait qu’il le pense l’insupportait. Elle le serra fort dans ses bras. Des larmes aux coins de ses yeux férocement fermés.
« Maku arrêtes putain ! Tu deviendras jamais comme lui ! TU ES QUELQU’UN DE BIEN !! »
Ses bras lui faisaient presque mal tant elle ne voulait pas le lâcher. Elle le sentait pleurer contre son épaule, tendu et tremblant. Mais elle ne le lâcherait pas. Hors de question.
Elle lui montrerait. Il ne deviendra jamais quelqu’un de mal.
Elle s’approcha lentement, se penchant pour voir ce qu’il faisait. Elle ne parvint pas à identifier ce qu’il s’appliquait à dessiner sur la peau froide. Etait-ce un symbole ? Une façon ultime de se venger de ce qu’il avait pu subir ? Non, ça ne lui ressemblait pas. Il avait plus l’air de celui qui veut oublier ce genre de choses au plus vite, plutôt que les laisser le ronger jusqu’à le faire revenir sur les lieux précipitamment pour tatouer les cadavres de ses tortionnaires. Elle posa une main sur son épaule, lui signifiant qu’elle était toujours là. Ce n’était pas grand-chose, mais elle se dit que lui rappeler qu’elle était de son côté serait déjà bien.
Au bout de longues minutes, il semblait avoir fini ; elle manqua de bondir en arrière en voyant soudainement de l’acide commencer à ronger la chair, précipitant sa décomposition. Alors c’était ça, le pouvoir de cette machine ? Elle passa un regard sur les tatouages de Makubex. Etait-ce donc comme ça que… ?
Les pièces du puzzle se mettaient en place. Elle pensait comprendre ce qui s’était passé maintenant.
N’enlevant pas sa main de son épaule, elle serra légèrement sa prise. Elle fit à peine attention à l’odeur, s’écartant simplement de la vapeur, et le vit passer au second corps. Sa main semblait plus assurée, tandis qu’il reproduisait son œuvre.
Cet engin pouvait donc réaliser les tatouages ? Elle comprenait mieux pourquoi il la serrait aussi fort dans ses bras en s’enfuyant.
Elle contempla pensivement le second corps fondre sous l’effet du liquide produit. Elle vit le bleu se relever et appréhenda le contact de leur regard.
Comme elle s’y attendait. Il avait les larmes aux yeux.
« Peur... d-d... deve... nir... l-l... lui... »
Il se jeta dans ses bras et elle ne fit rien pour l’arrêter. Elle s’empressa d’enrouler ses bras autour d son large torse, lui caressant le dos d’une main et la tête de l’autre. Son cœur était serré à l’en faire vomir.
Comment… Comment pouvait-il seulement envisager de devenir comme ce gars ? Cet enfoiré ?! Il avait été maltraité, il n’avait rien fait pour la blesser depuis qu’ils s’étaient rencontré, elle n’avait vu qu’un mec perdu et d’une gentillesse presque énervante. Comment pourrait-il devenir un connard qui maltraite les gens sans aucune raison ?! C’était tout simplement impossible. Rien que le fait qu’il le pense l’insupportait. Elle le serra fort dans ses bras. Des larmes aux coins de ses yeux férocement fermés.
« Maku arrêtes putain ! Tu deviendras jamais comme lui ! TU ES QUELQU’UN DE BIEN !! »
Ses bras lui faisaient presque mal tant elle ne voulait pas le lâcher. Elle le sentait pleurer contre son épaule, tendu et tremblant. Mais elle ne le lâcherait pas. Hors de question.
Elle lui montrerait. Il ne deviendra jamais quelqu’un de mal.
Codage par Libella sur Graphiorum
Re: Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
Un rapprochement dans le sang...
Je n'arrivais plus à m'arrêter... Je pense que je relâchais la pression sur tout ce que j'avais vécu et fait... Et ma maîtresse me serrait encore plus fort dans ses bras en me caressant le dos et la tête. Alors que je déversais mes larmes, tu me disais.
- Maku arrêtes putain ! Tu deviendras jamais comme lui ! TU ES QUELQU’UN DE BIEN !!
Sa phrase avait eu un gros impact émotionnellement. Je continuais de pleurer par culpabilité, mais aussi parce qu'elle m'acceptait. Je la serrais donc un peu plus fort contre moi, je ne voulais plus et je ne comptais plus te lâcher. Je resterais avec toi et je tâcherais de te protéger et de te rendre la vie plus légère. Le savais-tu maîtresse ? Je sentais que tu souffrais toi aussi, pour des raisons différentes. Mais je sens une part de vide au fond de toi. Et ce vide, j'espérais te le combler au fil du temps ou t'aider à supporter ce fardeau. Je t'aiderais comme tu m'aides aujourd'hui. Si tu pleures, je ferais en sorte à ce que ce soit de joie. J'ai fait du mal à mon maître, mais je montrerais que tu n'as absolument rien à craindre de ma part... Je serais ton rempart et la personne en qui tu pourras avoir le plus confiance. Je ne veux plus souffrir, je ne veux plus que tu souffres... On ne souffrira plus maîtresse. Temps que nous sommes ensembles, je remuerais ciel et terre pour que nous vivions en paix.
Après une dizaine de minutes à pleurer et à la garder contre moi, suite à ce pacte intérieur que j'avais scellé avec moi même. Je te relâchais doucement de mon étreinte pour déposer quelques secondes mon front contre le tien pour ensuite remballer la machine dans les draps. Je te prenais la main aussi tendrement que possible et je nous dirigeais en dehors de l'appartement. Je fermais la porte sans la verrouiller et je veillais à ce que nous fassions aucun bruit pour sortir d'ici. Il n'y avait aucune odeur de personnes que je reconnaissais et je n'entendais aucune respiration mis à part les nôtres. On pouvait partir en toute sécurité. Tout en suivant mes odeurs de sang à l'extérieur, je calmais le pas pour marcher tranquillement à tes côtés. Profiter du grand air tout en relevant ma tête. C'était agréable... L'odeur de la liberté avec toi à mes côtés.
Au bout de plusieurs dizaines de minutes, on arrivait finalement chez toi. Je déposais la machine au sol pour que tu puisses ouvrir la porte. Une fois que cela été fait, je te laissais entrer en première avant de te suivre avec la machine. Je remettais le grand tissu à sa place étant donné que j'avais veillé à ce qu'il soit propre. J'y arrivais doucement mais sûrement. Je commençais lentement à saisir ce qu'était ce cinquième bâton de chair que j'avais sur mes mains. Après cela, je revenais vers toi Maîtresse avant de finalement te reprendre dans mes bras et déposant ta tête contre mon coeur. Tu l'entends maîtresse ? Ce coeur qui était autrefois lourd et blessé, il battait différemment actuellement. Tu l'entends chanter pour toi maîtresse ? Il essaye de te faire comprendre qu'il est plus léger grâce à toi. Il essaye de te faire comprendre qu'il t'aime... Maîtresse, je ferais tout pour toi.
- Maku arrêtes putain ! Tu deviendras jamais comme lui ! TU ES QUELQU’UN DE BIEN !!
Sa phrase avait eu un gros impact émotionnellement. Je continuais de pleurer par culpabilité, mais aussi parce qu'elle m'acceptait. Je la serrais donc un peu plus fort contre moi, je ne voulais plus et je ne comptais plus te lâcher. Je resterais avec toi et je tâcherais de te protéger et de te rendre la vie plus légère. Le savais-tu maîtresse ? Je sentais que tu souffrais toi aussi, pour des raisons différentes. Mais je sens une part de vide au fond de toi. Et ce vide, j'espérais te le combler au fil du temps ou t'aider à supporter ce fardeau. Je t'aiderais comme tu m'aides aujourd'hui. Si tu pleures, je ferais en sorte à ce que ce soit de joie. J'ai fait du mal à mon maître, mais je montrerais que tu n'as absolument rien à craindre de ma part... Je serais ton rempart et la personne en qui tu pourras avoir le plus confiance. Je ne veux plus souffrir, je ne veux plus que tu souffres... On ne souffrira plus maîtresse. Temps que nous sommes ensembles, je remuerais ciel et terre pour que nous vivions en paix.
Après une dizaine de minutes à pleurer et à la garder contre moi, suite à ce pacte intérieur que j'avais scellé avec moi même. Je te relâchais doucement de mon étreinte pour déposer quelques secondes mon front contre le tien pour ensuite remballer la machine dans les draps. Je te prenais la main aussi tendrement que possible et je nous dirigeais en dehors de l'appartement. Je fermais la porte sans la verrouiller et je veillais à ce que nous fassions aucun bruit pour sortir d'ici. Il n'y avait aucune odeur de personnes que je reconnaissais et je n'entendais aucune respiration mis à part les nôtres. On pouvait partir en toute sécurité. Tout en suivant mes odeurs de sang à l'extérieur, je calmais le pas pour marcher tranquillement à tes côtés. Profiter du grand air tout en relevant ma tête. C'était agréable... L'odeur de la liberté avec toi à mes côtés.
Au bout de plusieurs dizaines de minutes, on arrivait finalement chez toi. Je déposais la machine au sol pour que tu puisses ouvrir la porte. Une fois que cela été fait, je te laissais entrer en première avant de te suivre avec la machine. Je remettais le grand tissu à sa place étant donné que j'avais veillé à ce qu'il soit propre. J'y arrivais doucement mais sûrement. Je commençais lentement à saisir ce qu'était ce cinquième bâton de chair que j'avais sur mes mains. Après cela, je revenais vers toi Maîtresse avant de finalement te reprendre dans mes bras et déposant ta tête contre mon coeur. Tu l'entends maîtresse ? Ce coeur qui était autrefois lourd et blessé, il battait différemment actuellement. Tu l'entends chanter pour toi maîtresse ? Il essaye de te faire comprendre qu'il est plus léger grâce à toi. Il essaye de te faire comprendre qu'il t'aime... Maîtresse, je ferais tout pour toi.
Re: Trouvé(e) Entre Chien Et Loup || Ft. Makubex
Trouvé(e) Entre Chien Et Loup
Ils restèrent ainsi plusieurs minutes, ou peut-être une heure ? Impossible à dire. Elle renifla le plus discrètement possible lorsqu’il relâcha son étreinte, s’éloignant légèrement d’elle avant de poser son front sur le sien. Elle prit une longue, profonde inspiration, les yeux fermés. Il récupéra la machine et prit sa main dans la sienne, l’entrainant doucement dehors.
Elle se demanda un instant s’il ne valait pas mieux prévenir les autorités, mais il serait trop compliqué d’expliquer comment elle en était arrivée à découvrir la scène. Elle ne pensait pas avoir touché quoi que ce soit dans l’appartement, on ne pourrait donc pas retrouver ses empreintes. Pour Makubex… Tant qu’il n’avait aucun démêlé avec la justice, il ne devrait pas y avoir de problème, mais elle devrait garder un œil sur lui. Au pire, la police ne devait pas mettre la main sur lui.
Le chemin jusqu’à chez elle fut silencieux, la nuit commençait à tomber. Elle ouvrit la porte, entrant en enlevant son sweat et ses chaussures, lâchant un long soupir. L’odeur putride s’accrochait à ses vêtements ; elle allait avoir besoin d’un bain. Elle se laissa tomber sur son vieux canapé, épuisée, après avoir jeté un œil au bleu qu’elle vit remettre le drap en place sur le lit. Il y avait fait attention… Bon sang, il était tellement prévoyant que c’en était presque énervant.
Il revint vers elle après quelques minutes, se blotissant contre elle, serrant sa tête contre sa cage thoracique. Ses battements de cœur la berçait, manquant de l’endormir ; elle passa un bras autour de sa taille, le rapprochant. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas pu profiter d’une étreinte chaleureuse, comme ça au calme.
Pas depuis… Uh.
Ce n’était vraiment pas le moment d’y penser.
Elle se laissa aller à des pensées légères et incohérentes, lentement happée dans les bras de Morphée. La respiration calme et régulière de Makubex lui fit comprendre qu’il s’était endormi aussi.
Lorsqu’elle se rappela d’un détail.
Elle défit lentement et précautionneusement la prise du bleu autour d’elle, se relevant sans faire un bruit et s’étirant sur le chemin de la cuisine en retenant un bâillement. Elle but quelques gorgées de lait en passant devant le frigo et se saisit ensuite d’une paire de ciseaux.
Elle se frotta les yeux du bras, effaçant assez de fatigue pour se concentrer sur sa tâhce sans se blesser.
D’une manœuvre délicate, elle démonta le cadre, récupérant le papier coincé entre le bois et le verre, fixant la photo durant quelques instants avant de s’atteler à la tâche. Elle découpa consciencieusement, veillant à ne pas râper les bords, jusqu’à n’avoir plus que ce qui l’intéressait. Un dernier regard froid aux deux personnes sur le cliché avant qu’elle ne le jette sans se retourner. Elle rangea la paire de ciseaux et sortit son portefeuille ; elle y cala le petit carré dans la partie transparente, près de deux autres petites photos, et sourit avant de le refermer et de le remettre à sa place.
Elle rangea le cadre un peu rayé dans un tiroir et revint, combattant un nouveau bâillement, vers le canapé. Elle se blottit à nouveau dans les bras de son désormais protégé, le serrant à son tour, calant sa tête confortablement contre son torse. Et elle se laissa aller.
Cette journée avait été mouvementée, c’était bien le moins qu’on puisse dire, elle n’avait pas été particulièrement joyeuse, mais Nataku avait un pressentiment ; c’était un premier jour qui annonçait un avenir plus lumineux, pour eux deux, elle espérait. Ou du moins, elle ferait tout pour.
Elle se demanda un instant s’il ne valait pas mieux prévenir les autorités, mais il serait trop compliqué d’expliquer comment elle en était arrivée à découvrir la scène. Elle ne pensait pas avoir touché quoi que ce soit dans l’appartement, on ne pourrait donc pas retrouver ses empreintes. Pour Makubex… Tant qu’il n’avait aucun démêlé avec la justice, il ne devrait pas y avoir de problème, mais elle devrait garder un œil sur lui. Au pire, la police ne devait pas mettre la main sur lui.
Le chemin jusqu’à chez elle fut silencieux, la nuit commençait à tomber. Elle ouvrit la porte, entrant en enlevant son sweat et ses chaussures, lâchant un long soupir. L’odeur putride s’accrochait à ses vêtements ; elle allait avoir besoin d’un bain. Elle se laissa tomber sur son vieux canapé, épuisée, après avoir jeté un œil au bleu qu’elle vit remettre le drap en place sur le lit. Il y avait fait attention… Bon sang, il était tellement prévoyant que c’en était presque énervant.
Il revint vers elle après quelques minutes, se blotissant contre elle, serrant sa tête contre sa cage thoracique. Ses battements de cœur la berçait, manquant de l’endormir ; elle passa un bras autour de sa taille, le rapprochant. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas pu profiter d’une étreinte chaleureuse, comme ça au calme.
Pas depuis… Uh.
Ce n’était vraiment pas le moment d’y penser.
Elle se laissa aller à des pensées légères et incohérentes, lentement happée dans les bras de Morphée. La respiration calme et régulière de Makubex lui fit comprendre qu’il s’était endormi aussi.
Lorsqu’elle se rappela d’un détail.
Elle défit lentement et précautionneusement la prise du bleu autour d’elle, se relevant sans faire un bruit et s’étirant sur le chemin de la cuisine en retenant un bâillement. Elle but quelques gorgées de lait en passant devant le frigo et se saisit ensuite d’une paire de ciseaux.
Elle se frotta les yeux du bras, effaçant assez de fatigue pour se concentrer sur sa tâhce sans se blesser.
D’une manœuvre délicate, elle démonta le cadre, récupérant le papier coincé entre le bois et le verre, fixant la photo durant quelques instants avant de s’atteler à la tâche. Elle découpa consciencieusement, veillant à ne pas râper les bords, jusqu’à n’avoir plus que ce qui l’intéressait. Un dernier regard froid aux deux personnes sur le cliché avant qu’elle ne le jette sans se retourner. Elle rangea la paire de ciseaux et sortit son portefeuille ; elle y cala le petit carré dans la partie transparente, près de deux autres petites photos, et sourit avant de le refermer et de le remettre à sa place.
Elle rangea le cadre un peu rayé dans un tiroir et revint, combattant un nouveau bâillement, vers le canapé. Elle se blottit à nouveau dans les bras de son désormais protégé, le serrant à son tour, calant sa tête confortablement contre son torse. Et elle se laissa aller.
Cette journée avait été mouvementée, c’était bien le moins qu’on puisse dire, elle n’avait pas été particulièrement joyeuse, mais Nataku avait un pressentiment ; c’était un premier jour qui annonçait un avenir plus lumineux, pour eux deux, elle espérait. Ou du moins, elle ferait tout pour.
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